Prison
Avant la guerre on comptait environ 18 000 prisonniers de droit commun puis on est passé à 36 000 en 1941 et 50 000 en 1942 car le gouvernement Pétain voulait faire passer la répression par des formes légales. Et plus les années passaient plus le nombre de détenus augmentait. En raison de cette augmentation d'autres endroits on servit de lieux de détention car les prisons était devenues trop petites.
Le camp d'internement et de transit
C'est un lieu d'enfermement où sont rassemblés provisoirement tous les détenus. Dans le camp d'internement il existe une vie collective mais sous la stricte surveillance des gardiens. Malheureusement le camp d'internement conduit souvent à l'exécution ou à la déportation. On y trouve essentiellement des résistants, français bien sûr, mais aussi d'autres nationalités européennes dont notamment de nombreux espagnols qui ont fui le franquisme. L'un des plus connus est le fort de Romainville près de Paris. Les camps de transit sont plus spécifiquement destinés à l'internement juifs et des tziganes avant leur déportation vers l'est : camps de Beaune la Rolande, de Pithiviers, de Drancy.
La survie en camp et en prison
En raison de l'augmentation des prisonniers, la survie en prison et dans ces camps se complique. Il y a des pénuries alimentaires et une hygiène déplorable. Malgré cela il est possible de communiquer assez facilement. Ces lieux permettent aussi la rencontre entre résistants. Ils disposent aussi, en principe, de contacts avec les familles.
Retour : L'armée des ombres
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