lundi 14 février 2011

Lien documentaire : Oradour sur Glane


 
Le 10 juin 1944 la division Das Reich remonte du sud vers le front de Normandie où a eu lieu le débarquement allié le 6 juin. Elle se trouve alors dans le Limousin.
Vers 14h00 la division arrive à Oradour-sur-Glane à une vingtaine de kilomètres de Limoges.. Une voiture blindée suivie de dix camions, des Haltraks, sillonnent les champs et ramènent les paysans qui travaillent. Les automitrailleuses passent dans toutes les rues. Un officier appelle le maire du village, il veut que tous les habitants soient réunis sur la place. Les habitants pensent qu'il s'agit d'un simple contrôle d'identité mais ils sont surpris par le fait que l'on sépare les hommes et les femmes. Ces mêmes hommes furent encore divisés en six groupes et les allemands les conduisirent dans différentes granges. Là ils furent abattus et les les granges incendiées.

Les femmes et les enfants sont conduits dans l'église que les allemands incendient. Les Allemands entrouvrent la porte et tirent des rafales de mitraillettes dans l'église. Une seule femme réussit à s'enfuir par un vitrail de l'église en montant sur un escabeau elle saute ; une autre femme qui l'a suivi lui jette son enfant. Alerté par les cris de l'enfant les SS arrivent et fusillent la mère. L'autre femme s'enfuit et reste cachée pendant des heures dans un jardin.

Le nombre des victimes d'Oradour sur Glane s'élève à 642 villageois morts dans des conditions atroces. Parmi la population il y avait seulement une dizaine de maquisards qui organisaient des actions ponctuelles de résistance contre les SS.

Oradour est aujourd'hui un lieu de mémoire : l'ancien village, conservé à l'état de ruine, témoigne des souffrances infligées aux hommes, femmes et enfants de cette petite bourgade. Un nouveau village a été reconstruit quelques centaines de mètres plus loin. On y trouve un centre de la mémoire, musée et mémorial qui témoignent des atrocités subies par les habitants.

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